Ces policiers qui ont vécu l’enfer
Il y a un an, des partisans de Donald Trump prenaient d’assaut le Capitole, symbole de la démocratie
Kessava Packiry, New York
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Etats-Unis » Encore aujourd’hui, des policiers sont en congé-maladie. Ou postés dans des bureaux, avec des horaires réduits. Il y a également ceux qui ont démissionné, dégoûtés, qui vivent chichement de leurs économies, incapables de reprendre un travail. Ce sont les conséquences des traumatismes physiques et psychiques qu’ils ont subis, il y a an, lors de l’assaut du Capitole.
Le monde se souvient de ce 6 janvier 2021, où des milliers de partisans de Donald Trump se sont rués vers les lieux du pouvoir et de la démocratie des Etats-Unis. Enivrés par la rhétorique guerrière de «leur» président («Il est statistiquement impossible que nous ayons perdu l’élection de 2020. Grande manifestation à DC (Washington, ndlr) le 6 janvier. Soyez là, soyez sauvage!»), persuadés de so