Le mot de la fin

D’une pichenette bien sentie, septembre a bousculé l’été et l’a envoyé aux oubliettes, et vous a, dans un même élan, poussée vers la cave pour chercher les pulls remisés au mois de mai. Bien sûr il reste encore quelques belles heures chaudes et bleues, mais les matins sont piquants. Bientôt les arbres pleureront leurs feuilles et leur sève, et les soupes remplaceront dans les assiettes creuses la salade césar et les tomates cœur-de-bœuf relevées d’une larme de fruit de la passion et de basilic taillé aux ciseaux.

Vous remontez les housses, peinez à ouvrir la porte d’entrée, chargée comme vous l’êtes. Vous déposez sur le lit vos paquets et entreprenez de faire glisser la fermeture Eclair. Dans la fourre, les pulls de l’hiver dernier, stockés à l’aube d&rs